Rue Duplessis – Jean-Philippe Pleau
Aujourd’hui, pour le Club de lecture, je reçois l’auteur du roman Rue Duplessis, Jean-Philippe Pleau. En m’expliquant la démarche de son livre qui frôle l’autofiction, Jean-Philippe aborde le fait de naître dans une famille dysfonctionne et le fait de se sentir toujours pris entre deux milieux diamétralement opposés. Il aborde également la honte qui en découle, ainsi que la peur, deux thématiques importantes du livre. Rue Duplessis, qui raconte une histoire assez personnelle de transfuge de classes, réussit finalement à parler à tout le monde, peu importe leur milieu socioéconomique.
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Bonjour à vous deux !
Après avoir vu l’entrevue à Tout le Monde en Parle que j’ai eu la curiosité de lire cet écrit de Jean-Phillipe Pleau. En effet, un livre très intimiste. Le sentiment entre deux chaises je peux comprendre en partie pour être à la fois d’une culture espagnole et québécoise à la fois sans être considérée par la famille de mon petit village comme espagnole et au Québec comme vraiment québécoise. D’un père refusant ses origines modestes (misères) et celui qu’il s’est appliqué à devenir (dans le paraître et le mensonge) par la suite…
Merci tellement 😉
Elena
Vraiment apprécié la lecture de ce livre que j’appellerais « Une ode à l’amour des autres » .J’ai ri et souri à plusieurs passages car c’était nommé avec une telle franchise et surtout révélateur d’une époque où je remarquais les différences de classe sans vraiment le savoir.. Dans mon passage au privé au. secondaire…j’ai souffert de me sentir si différente de tous ces riches. Leurs discussions étaient si loin de mon vécu hors des murs de l’école. Après un recul pris à la fin de la lecture…..je pense que j’ai conservé très longtemps ´le désir ou le besoin de prouver aux autres par mes paroles que moi aussi je sais, ou moi aussi je comprends..Heureusement, en côtoyant la diversité au fil de ma carrière d’enseignante au public ( école primaire, milieu défavorisé ) je suis devenue plus conciliante, plus aidante, plus humaine face aux différences et aux préjugés. Tout ce que j’ai écrit en commentaire est venu à la suite de mes réflexions grâce à la lecture de ce livre qui a apaisé des souvenirs douloureux d’une période de ma vie….car pour la première fois j’ai vu un fil conducteur. Merci cher auteur !
Merci tellement de nous partager votre enfance qui ressemble à la mienne sous plusieurs angles. Je compte me procurer votre livre sous peu et je crois qu’il sera un grand support et surtout un baume pour moi. Il sera comme un journal car c’est clair que je vais écrire, marquer, dessiner à travers vos mots. Contrairement à vous, je me suis privée dans la vie. J’ai appris que dernièrement que lorsqu’on devient adulte, on n’a plus l’obligation de vivre selon les valeurs et l’éducations transmise par nos parents. J’ai 49 ans… Ma seule dérogation fut de faire mes études collégiales à mes frais pour subvenir à mes besoins moi-même et non dépendre d’un mari.