Aujourd’hui, pour le Club de lecture, je reçois l’auteur du roman Rue Duplessis, Jean-Philippe Pleau. En m’expliquant la démarche de son livre qui frôle l’autofiction, Jean-Philippe aborde le fait de naître dans une famille dysfonctionne et le fait de se sentir toujours pris entre deux milieux diamétralement opposés. Il aborde également la honte qui en découle, ainsi que la peur, deux thématiques importantes du livre. Rue Duplessis, qui raconte une histoire assez personnelle de transfuge de classes, réussit finalement à parler à tout le monde, peu importe leur milieu socioéconomique.
– Marie-Claude
Résumé du livre
Né d’un père analphabète et d’une mère peu scolarisée, Jean-Philippe Pleau a grandi à Drummondville, rue Duplessis, dans une famille ouvrière. Les circonstances de sa vie lui ont cependant permis de poursuivre des études universitaires en sociologie et de devenir animateur de radio. Il est aujourd’hui étranger au monde d’où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis est l’histoire de cette déchirure sociale. Un récit émouvant où Jean-Philippe Pleau raconte sa migration intérieure, parfois violente, souvent étonnante, jamais banale.
Le roman d’une vie qui se lit comme une lettre d’amour adressée à ses parents: un amour séparé par une distance de classe.