Ce mois-ci, je rencontre l’auteur Michel Jean. Il nous raconte son parcours d’écrivain. Il nous parle de toutes ses rencontres, ici comme ailleurs, qui lui permettent d’échanger sur ses écrits. Qimmik est son dernier roman. Il aborde une période peu connue de l’histoire du Québec. Celle où la décision d’abattre les chiens de traîneau du Nunavik, ayant comme maîtres des Inuits, a été mise à l’exécution. Une façon de changer leur mode de vie dans le but de les sédentariser puisque les chiens leur permettaient leur style de vie nomade. Cette histoire met en lumière l’impact de ce geste chez les Inuits. Rencontre avec un homme engagé qui a beaucoup à dire. Le club de lecture avec mes amies Maude Guérin et Sophie Prégent sera disponible le 14 février.
– Marie-Claude
Présentation du livre
« Depuis cinq mille ans, l’inuktitut et le jappement des qimmiit résonnent dans le Nunavik. La vie y est cruelle. Mais c’est ce qui la rend belle. Précieuse. »
Entre la taïga et la toundra, un jeune couple inuit du Nunavik se découvre et apprend à s’aimer. Accompagnés de leurs chiens, les qimmiit, Saullu et Ulaajuk parcourent un continent encore sauvage, tous libres et solidaires.
Quelques décennies plus tard, une avocate est dépêchée sur la Côte-Nord pour défendre un meurtrier inuk dont les victimes sont d’anciens policiers de la Sécurité du Québec. Sa quête de justice l’emmènera au-delà de ce qu’elle avait imaginé. Roman vérité, Qimmik raconte l’histoire d’un territoire majestueux que les gouvernements ont voulu soumettre, lui et ceux qui l’habitent. Quel qu’en soit le prix.